ActuEL RH

A la une (brève)

Assurance chômage : l'Unedic demande à François Bayrou de sécuriser les finances du régime

"Nous considérons que les décisions prises par l’État depuis 2018 d’une part sont responsables de notre dette et d’autre part nous empêchent de la rembourser significativement". Dans un courrier adressé à François Bayrou, la direction de l'Unédic (organisame paritaire de gestion de l'assurance chômage) reproche directement à l'Etat d'être responsable de sa dette (lettre en pièce jointe).

A la une

Suspendre la réforme des retraites : les questions juridiques et pratiques

Afin d'éviter une censure de son gouvernement, François Bayrou œuvre à recueillir l'adhésion du Parti Socialiste autour des retraites. Une suspension de la réforme serait sur la table. La manœuvre ne sera pourtant pas aisée et de multiples questions juridiques et pratiques se posent autour d'une nouvelle évolution de l'âge légal prévue par la loi.

Préserver à tout prix le gouvernement pour éviter une nouvelle censure. Emmanuel Macron y serait-il prêt, y compris en monnayant une pause dans l'application de sa réforme emblématique, tant les conséquences politiques et économiques d'une nouvelle vacance gouvernementale seraient lourdes ? Car il faut s'en souvenir : c'était SA réforme et même "la mère des réformes". Le Président l'a portée personnellement tant il voulait l'ériger en marqueur de son quinquennat.

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Vers une nouvelle définition de "l'offre raisonnable d'emploi" pour les transfrontaliers

Après avoir agréé fin décembre l'accord des partenaires sociaux sur l'assurance-chômage, du 14 novembre 2024, le gouvernement précise ses intentions sur l'indemnisation des frontaliers, d’après un communiqué du ministère du travail du 10 janvier.

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Les défaillances d’entreprise atteignent un "niveau historiquement très élevé"

En 2024, les défaillances d’entreprises ont atteint le plus niveau depuis au moins 2009, d’après une étude de la BPCE publiée le 8 janvier. Selon cet observatoire, près de 66 500 entreprises en ont pâti, soit 28 % de plus qu’en 2019, l’année qui a précédé la succession de crises (Covid, inflation…).

Mouvements

Geoffroy de Vitry de nouveau directeur de cabinet d'Astrid Panosyan-Bouvet

Par arrêté en date du 8 janvier 2025, Geoffroy de Vitry est reconduit directeur du cabinet de la ministre du travail et de l'emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, à compter du 24 décembre 2024.

A la une

Demande d'autorisation de travail d'un ressortissant étranger (hors UE et EEE) : la liste des pièces à fournir est modifiée

Sauf exceptions, les ressortissants d'un pays hors Union européenne, Espace économique européen (EEE), Suisse, Monaco, Andorre et San Marin ne peuvent travailler en France que s'ils disposent d'une autorisation de travail. Un certain nombre d'éléments doivent être fournis par l'employeur présentant cette demande. Un arrêté du 3 janvier dernier modifie la liste des documents requis.

Un arrêté du 3 janvier 2025, paru au Journal officiel le 11 janvier, modifie la liste des pièces devant être fournies à l'appui d'une demande d'autorisation de travail pour un ressortissant étranger hors UE/EEE, résidant ou non en France. Elle renforce notamment les exigences lorsque la situation de l'emploi peut être opposée à l'employeur. Celui-ci devra également fournir une attestation, datée de moins de six mois, prouvant qu'il est à jour de ses contributions et cotisations sociales.

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Les contrats de professionnalisation en hausse pour les plus de 45 ans

En 2023, les entrées en contrat de professionnalisation baissent de 3 % par rapport à 2022 (115 400), selon une étude de la Dares du 9 janvier. Dans le détail, les entrées des moins de 30 ans chutent de 6 %, alors qu’elles progressent de 6 % pour les plus de 45 ans.

Cette dernière classe d’âge représente 11 % des contrats commencés en 2023. L’âge moyen des bénéficiaires de ce dispositif continue d’augmenter pour atteindre 30 ans en 2023, contre 29 en 2022 et 25 ans en 2018.

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Ménopause : faut-il s’en préoccuper au travail ?

Bouffées de chaleur, insomnies, céphalées... Plusieurs symptômes liés à la ménopause peuvent affecter l'activité professionnelle des femmes. Quel rôle peut jouer l'entreprise ? Si la sensibilisation en interne fait consensus parmi les intervenants d'une table-ronde au dernier salon Préventica à Lyon, aménager les conditions de travail fait débat.

"500 000 femmes entrent en ménopause chaque année, et près de 30 % des français estiment que la ménopause a un impact négatif dans le cadre professionnel". C’est ainsi que la docteure Véronique Laveix Echalier, gynécologue experte du GEMVI (groupe d’étude sur la ménopause et le vieillissement hormonal), a introduit une conférence sur la santé des femmes, au dernier salon Préventica à Lyon.

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Mise à jour des maladies professionnelles ouvrant droit à l'ACAATA

Un arrêté du 16 décembre 2024 modifie l’arrêté du 29 mars 1999. Lequel fixe la liste des maladies professionnelles liées à l’amiante ouvrant droit à l’allocation de cessation anticipée d’activité (ACAATA), à l’âge de 50 ans.

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Le travail temporaire continue à décrocher

Pas de répit pour l’intérim : en novembre 2024, l’emploi intérimaire représente 722 000 équivalents temps plein, selon le baromètre de la Fédération patronale Prism’emploi, publié le 9 janvier. C’est 50 000 emplois de moins que l’an dernier. Une tendance similaire à octobre dernier (-6,2 %) et en ligne avec les premiers mois de l’année (-6,6 %).